Mahalo est une agence de voyages humanitaires, spécialisée dans le voyage participatif, partout dans le monde. Nous vous proposons d’allier l’utile à l’agréable en effectuant une mission humanitaire ou écologique tout en découvrant le pays par l’immersion.

Ce type de séjour peut susciter des craintes, notamment quant à l’éthique et au volontourisme. C’est pourquoi on me demande souvent comment je choisis mes prestataires et comment je réalise mes offres. Alors j’ai décidé de vous expliquer ça.

1. L’origine des voyages humanitaires de Mahalo 

Avant de voir comment je sélectionne nos partenaires locaux, il me semble nécessaire de rappeler l’origine de la création de Mahalo afin de bien comprendre l’idée de base.

Il y a une dizaine d’années, poussée par ma sensibilité à la condition humaine et par l’envie de me rendre utile, j’ai envisagé de réaliser une mission humanitaire. Je me suis renseignée auprès de médecins sans frontières, qui correspondait tout à fait à mes aspirations. Malheureusement plusieurs éléments m’ont freinée :

  • Il fallait partir 6 mois et quitter mon emploi fixe pendant cette période
  • Je ne pouvais pas choisir la destination
  • Je devais apprendre à appliquer mon métier à un nouveau domaine
  • Je n’aurais pas eu beaucoup de temps libre sur place

Alors je n’ai pas sauté le pas…

Mais pendant plusieurs années cette envie de voyages humanitaires et ce besoin de dédier ma vie à une activité utile pour le monde ne m’a pas quitté. Puis j’ai découvert le volontariat solidaire et l’éco-volontariat. Le principe est de partir dans un autre pays pour apporter son aide, même pour une courte durée et sans avoir besoin de compétences particulières (si ce n’est parler la langue du pays ou l’anglais).  C’est alors que l’idée m’est venue : Proposer une nouvelle expérience aux voyageurs, clé en mains, qui leur permet de se rendre utile au bout du monde… Des vacances utiles, donc une nouvelle manière de voyager ! D’où le slogan de Mahalo : « voyagez autrement, voyagez utile » ! 

2. L’état d’esprit des voyages humanitaires de Mahalo

L’esprit de Mahalo est basé sur un principe de partage. Nos voyages humanitaires doivent apporter un bénéfice aux 3 parties prenantes :

  • Le voyageur : il s’enrichi personnellement et humainement. Il vit une expérience nouvelle, hors du commun, en apportant son aide pour une cause qui lui tient à cœur
  • L’association partenaire : Elle bénéficie d’une aide physique et monétaire en accueillant les volontaires
  • Moi 🙂: j’ai la satisfaction d’apporter quelque chose de positif au monde

3. Qu’est ce que ça vous apporte de passer par Mahalo ? 

Votre séjour en immersion et au cœur des problématiques écologiques ou humanitaires vous apportera un réel enrichissement personnel. Et cela me tient à cœur.

Au-delà de ça, je souhaite vous faciliter l’accès aux voyages humanitaires en recherchant pour vous les associations locales, en m’assurant qu’elles sont fiables, et en organisant votre voyage, vol compris (gain de temps et d’énergie). Je vous guide dans votre préparation et en cas de difficulté je vous viens en aide. En fait, tout cela c’est l’intérêt de passer par une agence de voyages ! Vous partez serein(e) !

Bien sûr il s’agit là d’un service, qui est payant. Nous ne nous en cachons pas. Le prix de ce service est inclus dans les frais de mission qui figureront sur votre devis. Ce forfait permet de payer les charges relatives à la gestion de l’entreprise, et les salaires. Mais une part est également reversée à notre partenaire local.

4. Un partenariat avec des associations locales  

Pour réaliser nos offres de voyages humanitaires, je m’appuie sur des associations locales, spécialisées dans un domaine d’action particulier : Aider les enfants en difficulté, aider les animaux victimes du braconnage, participer à la sauvegarde d’animaux en voie d’extinction, contribuer à la reforestation, etc.

Elles connaissent les problématiques, les difficultés, les solutions, les populations, les administrations, et elles ont des projets concrets en place. C’est selon moi le moyen le plus efficace et le plus immédiat pour intervenir dans un pays. Et elles n’ont pas besoin d’être de grande envergure pour avoir un impact. Malheureusement les petites organisations ont souvent des moyens limités. Le volontariat est alors une bonne manière pour elles d’obtenir de l’aide, et Mahalo contribue à leur trouver des candidats. Pour en savoir plus, sur ce que vous pouvez apporter en tant que volontaire, consultez notre article « 10 bonnes raisons de partir en volontariat »

Ce sont les associations partenaires qui prennent en charge les volontaires durant la mission. Elles gèrent leur logement, leurs repas, l’encadrement, et parfois le transport jusqu’au lieu de mission.

Mais avant d’en arriver là, les associations passent par un processus de sélection relativement rigoureux.

5. La sélection des associations

A. Le processus de sélection

Pour trouver ces organisations, j’effectue des recherches sur internet, dans des ressources spécialisées (livres, magazines, blogs, etc.), ou je me base sur le bouche à oreille. J’obtiens ainsi une liste d’organismes, et je fais une sélection qui repose sur plusieurs critères.

L’association doit :

  • Agir pour une cause humanitaire ou écologique (j’inclus ici la protection des animaux)
  • Avoir un réel impact pour la cause qu’elle défend
  • Avoir une taille modeste : je ne souhaite pas travailler avec des grosses ONG car elles disposent déjà de sources de financement assez conséquentes. Je préfère privilégier des petites organisations qui ont besoin d’aide.
  • Être expérimentée dans l’accueil de volontaires ou bénévoles, et gérer l’hébergement
  • Proposer des missions concrètes aux volontaires, sans les « exploiter »
  • Proposer des missions courtes et qui ne nécessitent pas de compétences particulières
  • Encadrer les missions des volontaires
  • Employer du personnel local (nous contribuons ainsi à créer des emplois)
  • Demander des frais raisonnables et adaptés (ils ne doivent pas être disproportionnés)
  • Laisser du temps libre aux volontaires pour profiter des lieux (visiter la région, passer du temps avec les locaux, faire des activités locales, etc.)
  • Disposer d’un coordinateur qui parle anglais

Je m’assure également que la région où se situe la mission ne soit pas problématique en termes géo-politiques… Je ne vais pas vous proposer un voyage dans un pays en guerre 😄

B. Comment vérifier que ces critères soient respectés ?

Eh bien je vérifie leur impact en consultant leurs résultats, leurs accomplissements : le nombre d’enfants accompagnés, le nombre d’animaux sauvés, le nombre d’arbres plantés, etc. Et j’analyse le travail de l’organisme dans son ensemble. Car le volontariat ne représente qu’une petite partie de son activité. En effet, les principales actions doivent être menées par des spécialistes : Scientifiques pour la préservation de l’écologie et des animaux, et personnel médical et éducateurs pour les associations à but humanitaire.

Les partenaires que nous avons sélectionnés font un travail incroyable ! Ils travaillent de manière étroite avec les autorités pour faire évoluer les lois et les contrôles (même si ça n’est pas toujours concluant), et ils tissent des liens étroits avec la population, de sorte à faire accepter et légitimer leurs actions. Et c’est ainsi qu’ils arrivent à avoir un impact fort !

Pour ce qui est de l’organisation sur place (hébergement, repas, encadrement, horaires, etc.), c’est le genre d’information qui est facile à trouver sur leur site web ou dans leur documentation. Bien souvent je les contacte également pour obtenir des informations complémentaires, des photos des lieux, et pour « sentir » l’état d’esprit des responsables.

J’effectue donc tout d’abord une sélection, puis une « pré-validation » depuis la France. Et pour finir je me rends sur place pour vérifier tout ce qui m’a été annoncé, et pour tester la mission comme n’importe quel(le) volontaire.

6. Le test des missions

Pour s’assurer du bien-fondé d’une association, il n’y a rien de tel que de s’y rendre. C’est l’opportunité de discuter de visu avec les responsables et les encadrants, et de constater leurs actions et leurs résultats. Cela me permet également de vérifier que les conditions d’hébergement et d’hygiène sont correctes, et que les missions des voyageurs ne sont pas trop difficiles, qu’elles sont intéressantes et qu’elles ont un impact.

Généralement je n’annonce pas tout de suite que je recherche un partenariat, de sorte à être considérée comme n’importe quel(le) volontaire. Je leur explique au bout de quelques jours, pour justifier que je pose des questions assez particulières et que je vais prendre beaucoup de photos et de vidéos.

Si la mission m’a convaincue, à mon retour en France je la mets en forme et je vous propose de tenter l’expérience à votre tour ! Mon objectif étant toujours de vous satisfaire au mieux ! Et jusqu’à présent les témoignages de nos voyageurs sont très positifs !

 

Pour la création des offres de voyages humanitaires, la sélection des associations partenaires est un processus qui prend du temps et qui est onéreux (car je me rends sur place). Je lui accorde l’importance et les ressources nécessaires, car il constitue une vraie valeur ajoutée pour nos voyageurs, et il est l’un des fondements de nos valeurs.

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